

Le test par l’Iran d’un nouveau missile longue portée guidé a probablement été effectué en violation d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, a estimé mardi la Maison Blanche.
« Nous avons de fortes indications selon lesquelles ce test de missile a violé une résolution du Conseil de sécurité », a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l’exécutif américain. « Malheureusement, ce n’est pas nouveau », a-t-il ajouté, le département d’Etat précisant de son côté qu’il entendait soulever la question à l’ONU.
L’Iran, qui possède plusieurs types de missiles d’une portée de 2.000 kilomètres capables d’atteindre Israël, a annoncé dimanche ce test d’un nouveau missile sans toutefois en préciser la portée exacte.
« Nous ne demandons l’autorisation de personne pour augmenter notre capacité défensive et balistique et nous poursuivons notre programme (…) avec détermination », a déclaré le ministre de la Défense, le général Hossein Dehghan.
M. Earnest a tenu à souligner que ce dossier était « complètement distinct » de l’accord sur le nucléaire iranien conclu entre Téhéran et les grandes puissances en juillet.
« Dans un contraste marqué avec les violations répétées du Conseil de sécurité de l’ONU relatives à leurs missiles balistiques, nous avons constaté au cours des deux dernières années que l’Iran (…) respectait ses engagements pris dans le cadre des négociations sur le nucléaire », a-t-il dit.
Téhéran affirme que ses missiles balistiques sont purement défensifs, ne sont pas conçus pour transporter des armes nucléaires, et ne sont donc par conséquent visés par aucune résolution de l’ONU.